Bobby Sands meurt le 5 mai 1981, à la prison de Maze près de Belfast, après 66 jours de grève de la faim. Jeune député, âgé de 27 ans, ce nord-irlandais, membre de l'IRA, purgeait une peine de prison pour détention d’armes. Son ultime combat visait à obtenir le statut de prisonnier politique. Mais le gouvernement britannique est resté inflexible et a continué à refuser à ce détenu, et à ses neuf camarades qui ont suivi, dans la foulée ce mouvement de protestation, le droit de ne pas porter l'uniforme des "droits communs". Ambiance dans le ghetto catholique d’Ulster au moment des obsèques de Bobby Sands.

Un manifeste sonore électronique et ambient, truffé de soundfield recordings: une faille vers l'au-delà.
Hélitreuillé en mai 2021 pour une résidence exceptionnelle sur le phare hanté de Tévennec, Molécule signe un projet inédit, mystique à souhait tout droit sorti des ténèbres. Fidèle à son dogme artistique, l'artiste a entièrement composé cet album in situ dans l'antre de Tévennec, aux portes de l'enfer. Phare totalement isolé et inhabité depuis 1910, Tévennec est un lieu maudit... On raconte à son propos toutes sortes d'histoires et de légendes : des gardiens qui deviennent fous, d'autres qui meurent brutalement... des voix, des cris lugubres prêtés aux âmes des nombreux naufragés ayant trouvé la mort sur l'îlot, se feraient entendre...

Le grand phare de l’île de Sein à tout juste 72 ans aujourd'hui, le premier jour ou il fut allumé remonte au  16 février 1952.

L'histoire s'écrit en Irlande du Nord alors que Michelle O'Neill, émanant du Sinn Fein, accède officiellement à la position de première ministre, marquant une étape historique dans la politique de la province britannique.

C’est une grande première : Michelle O’Neill, vice-présidente du parti nationaliste Sinn Fein, a fait l’histoire en devenant la première cheffe de gouvernement républicaine en Irlande du Nord. Cette élection marque un tournant majeur pour la province, longtemps dominée par les unionistes, et rappelle les décennies de conflit qui ont marqué son passé.

Une républicaine à la tête de l’Irlande du Nord

Cette élection symbolise donc un changement significatif, mettant fin à la longue période d’hégémonie unioniste et ouvrant la voie à une nouvelle ère politique en Irlande du Nord.

À 47 ans, Michelle O’Neill incarne une nouvelle génération politique en Irlande du Nord, qui a commencé à se faire connaître au sein du parti du Sinn Féin à l’issue des Accords du Vendredi Saint de 1998.

Femme de poigne, elle n’a jamais caché ses ambitions et ses idéologies républicaines, mais a toujours adopté des positions plus modérées et inclusives que celles du Sinn Féin.

Sa participation aux événements monarchiques britanniques et son appel à un débat inclusif sur les identités britannique et irlandaise a toujours témoigné de sa volonté de transcender les clivages nord-irlandais.

Le président américain, Joe Biden, a salué le redémarrage des institutions en Irlande du Nord comme un “pas important” pour l’avenir de la province. Cette réaction internationale souligne l’importance de cet événement au-delà des frontières de l’Irlande du Nord… et pourrait impacter à long terme l’avenir de l’île tout entière.

Car bien que Michelle O’Neill soit considérée comme une modérée, nombreux sont les spécialistes à voir son élection comme un pas important dans l’évolution des mentalités en Irlande du Nord. Elle pourrait être une première étape pour un long processus de réunification de l’île.

Bien qu’il ne s’agisse que de spéculations, les théories sont nombreuses à ce sujet et rassemblent autant qu’elles divisent.

Toutefois, malgré les tensions persistantes, l’élection de Michelle O’Neill est saluée comme un “jour historique” et une “nouvelle ère” pour l’Irlande du Nord.

En vertu des accords de paix de 1998, la vice-première ministre unioniste Emma Little-Pengelly a également été désignée, par soucis de cogouvernance, un trait qui caractérise le système politique en Irlande du Nord.