Retour sur terre pour Thomas Coville après 49 jours seul en mer. «Ce n'est pas comme si tu marquais un but. C'est quelque chose que j'ai en moi depuis des années et que je suis heureux de donner, de partager», lâchait le skipper trinitain, assis sur le flotteur de son maxi, juste avant de prendre en pleine face l'accueil qui lui était réservé à Brest. « Il était un petit Tom, pirouette, cacahuète. Il était un petit Tom qui a pété le tour du monde, qui a pété le tour du monde ». Ses amis avaient sorti le bateau à moteur, lundi, pour l'accueillir dès 9 h au large de Brest. Si quelques semi-rigides étaient venus le chercher en dehors de la rade, c'est escorté par l'« Abeille Bourbon » qu'il a fait les derniers milles jusqu'au ponton. Et plus le maxi noir entrait dans la rade, plus les bateaux venus lui faire une haie d'honneur étaient nombreux : jusqu'à une cinquantaine d'embarcations d'où montaient des « Thomas, Thomas... »

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