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☘️  Source Celtique #2 ☘️ (Since~2013)

Bienvenue sur le blog Source Celtique #2 - Blog hommage, à Alan Stivell Cochevelou, retour sur les chemins de terre d'un Barde Breton..."kentoc'h mervel eget em zaotra"

Happy 50th birthday Glen Hansard (Live from Home)

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Musiques, Vidéos, Concert - Fest Noz

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How Cartoon Saloon’s Animated ‘Wolfwalkers’ Battled Covid-19 in Ireland (indiewire.com / 27.04.20)

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Sortie film, Infos

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Wolfwalkers / Trailer (Carton Saloon) 2020

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Musiques, Vidéos, Dessin animé, Sortie film

Wolfwalkers /  Trailer (Carton Saloon) 2020

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Wolfwalkers /  Trailer (Carton Saloon) 2020
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Saga Haka - Épisode IX : l'Irlande, à jamais les premiers (rugbyrama.fr / 30.04.20)

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Sport, Vidéos

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En Irlande, les moulins tournent à plein régime (nouvelobs.com / 28.04.20)

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos

 La roue du moulin Martry Mill et son propriétaire, James Tallon, le 27 avril 2020, dans le comté de Meath en Irlande ((c) Afp)

La roue du moulin Martry Mill et son propriétaire, James Tallon, le 27 avril 2020, dans le comté de Meath en Irlande ((c) Afp)

Navan (Irlande) (AFP) - Dans la campagne près de Dublin, la rivière Blackwater fait tourner à plein régime les roues du moulin Martry Mill pour répondre à la demande croissante en farine des familles irlandaises confinées face à l'épidémie de nouveau coronavirus.

"On pourrait travailler 24h/24 !", assure James Tallon, le propriétaire des lieux. "Même les supermarchés qui, avant, ne vendaient que cinq caisses de farine par semaine pourraient maintenant en vendre 50 si on leur en fournissait suffisamment", explique cet Irlandais de 64 ans, dont la famille tient le moulin depuis quatre générations.

L'Irlande vit sous confinement depuis le 28 mars et déplore plus de 1.100 décès dus à la pandémie de nouveau coronavirus. Coincés chez eux, de nombreux Irlandais sont amenés à cuisiner bien plus qu'avant, par nécessité ou pour passer le temps.

Ingrédient de base, la farine vient régulièrement à manquer dans les supermarchés, qui pour certains ont mis en place des restrictions sur les ventes, et les producteurs sont contraints d'augmenter leur cadence.

- "Demande sans précédent" -

James et son fils doivent désormais moudre à plein régime pour satisfaire la demande des boulangeries, supermarchés et autres magasins du comté de Meath.

A l'intérieur de leur moulin datant de 1641, on est assailli par le vacarme des rouages actionnés par la rivière, qui génèrent une fine poussière blanche et une douce odeur de bois séché. Au premier étage, de grandes meules en bois écrasent un flux continu de grains.

La farine brute descend ensuite au niveau inférieur, où elle est tamisée dans un appareil, avant que le fils de James Tallon, en salopette blanche et chapeau vissé sur la tête, n'empaquette le produit fini.

C'est ainsi que le Martry Mill produit désormais entre une tonne et une tonne et demie de farine par jour - l'équivalent de 500 à 700 paquets de deux kilos.

"Avant le Covid-19, on avait de la chance si on produisait autant en deux semaines", raconte à l'AFP James Tallon.

La situation lui rappelle les récits de son père sur les deux guerres mondiales qu'il a toujours écoutés sans trop y croire: le moulin fonctionnait 24h/24 pour répondre aux pénuries. Des histoires qu'il prenait jusqu'ici "avec des pincettes".

A plus grande échelle, de grosses entreprises irlandaises comme Odlums font face à "une demande sans précédent".

Dans son usine de Portarlington (centre), qui produit plus de 120 produits destinés à la pâtisserie, l'entreprise a indiqué travailler désormais elle aussi 24h/24.

- Coût et "plaisir" -

Alors que des photos triomphantes de pâtisseries faites maison inondent les réseaux sociaux, James Tallon a sa théorie concernant la soudaine popularité de la cuisine en temps d'épidémie.

"Le temps est devenu une marchandise, dont les gens disposent désormais et qu'ils n'avaient pas auparavant, trop occupés à courir à droite à gauche", estime-t-il. "Maintenant qu'ils prennent du recul, ils réalisent que la pâtisserie maison, la bonne cuisine maison, est en fait beaucoup moins chère et bien meilleure".

"On tire beaucoup plus de plaisir à faire son propre pain, à pétrir soi-même la pâte, à le cuire au four et à en sentir l'odeur qui envahit la maison", se réjouit le meunier.

Pour l'instant, le confinement est maintenu jusqu'au 5 mai en Irlande, mais il est très probable que de nombreuses mesures restrictives soient prolongées pour les semaines à venir.

L'Obs avec AFP

L'Obs avec AFP

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Le confinement devrait être prolongé de 2 semaines en Irlande (lepetitjournel.com / 28.04.20)

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos

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≈ REPORT DU FIL A 2021 ≈

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos, Festival


  REPORT DU FIL A 2021 
 
« Le FIL fêtera l’année de la Bretagne et ses 50 ans en 2021 »
 

Le Conseil d’Administration du FIL s’est réuni ce jeudi 30 avril, deux jours après l’annonce du Premier Ministre devant l’Assemblée Nationale indiquant que « les grandes manifestations sportives, culturelles, notamment les festivals, les grands salons professionnels, tous les évènements qui regroupent plus de 5000 participants et font à ce titre l’objet d’une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l’avance, ne pourront se tenir avant le mois de septembre. » L’édition 2020 du Festival Interceltique n’aura donc pas lieu. L’année 2020 aurait dû être un grand moment festif, celui de l’année de la Bretagne et du 50e anniversaire du FIL. À cause de l’épidémie du COVID-19, il n’en sera rien.
Le FIL fêtera donc l’année de la Bretagne et ses 50 ans du 6 au 15 août 2021. Nous espérons tous déjà que ce sera une grande fête populaire où toutes et tous célèbreront les cultures celtes, leur richesse et leur diversité.

Le Festival remercie tous les acteurs artistiques, institutionnels et économiques qui s’étaient mobilisés pour que 2020 soit une grande année interceltique. Le Festival remercie également tous ses bénévoles et ses salariés qui préparaient déjà d’arrache-pied l’édition du demi-siècle.
Leurs efforts ne seront pas vains. La grande majorité des artistes prévus cette année ont confirmé leur volonté de nous rejoindre l’année prochaine pour fêter dignement l’année de la Bretagne et un demi-siècle d’interceltisme contemporain. Ainsi, pendant les mois à venir et en fonction de l’évolution des contraintes sanitaires, nous pourrons construire sereinement une programmation semblable à celle de 2020. Le Festival espère que, la crise passée, toutes et tous seront au rendez-vous pour faire de 2021 une année mémorable.

Le FIL sait, avec regret, que le report de son édition 2020 aura des impacts importants sur l’économie culturelle (artistes, salariés, intermittents, sociétés de production) et touristique (hébergement, restauration, loisirs, transports). Si l’on en croit l’enquête AUDELOR de 2017, ce sont quelque 23M€ de dépenses, et donc de recettes, qui ne se réaliseront pas cette année. Il sait le rôle culturel, sociétal et aussi économique qu’il joue en Bretagne et il mesure le poids du report du Festival à août 2021. Mais en tant qu’organisation responsable, il partage la décision du gouvernement sur les grands rassemblements.
Nous pensons aussi que les personnels de santé (hôpital, sécurité civile, médecins urgentistes, etc.) et de sécurité (forces de l’ordre, armées), dont tous s’accordent à saluer l’engagement en cette période difficile, auront besoin de repos mérité après plusieurs mois éprouvants.

Nous sommes convaincus qu’il ne faut pas mettre en danger sanitaire les plus de 1 700 bénévoles, les salariés permanents, les contractuels et intermittents du spectacle, les centaines de milliers de festivaliers et tout le reste de la population, sans oublier nos amis des pays celtes. Il faut, à tout prix, éviter une reprise de l’épidémie.

Le report du FIL en 2021 se traduira cependant par un résultat négatif en 2020, malgré le maintien des subventions des collectivités publiques et des dons des mécènes, que nous remercions sincèrement. En 2020, le FIL devra essuyer une perte financière de 0,2 à 0,3 millions d’euros après plusieurs exercices positifs. C’est donc un coup dur pour lui financièrement.

Le FIL aurait tant souhaité apporter du baume au cœur, de l’envie, du rêve, de la lumière aux centaines de milliers de visiteurs et spectateurs en leur offrant une magnifique édition. De nombreux artistes et de groupes, les fédérations Sonerion, War 'l Leur et Kendalc'h leur auraient offert des moments inoubliables. C’est devenu impossible.

Néanmoins, le FIL souhaite faire découvrir, à toutes celles et tous ceux qui attendaient ce moment unique, la programmation 2020 qu’ils auraient dû avoir. Ils connaîtront ainsi la richesse et la nouveauté d’une programmation qui ne les aurait pas déçus. Ils pourront la découvrir prochainement sur le site internet du FIL. Ils pourront encore rêver.

À toutes celles et à tous ceux qui croient au Festival Interceltique, à sa promotion de la Bretagne et des cultures celtes, à ses valeurs, au bonheur qu’il apporte, nous donnons rendez-vous le 6 août 2021 !
Kenavo ar wech all !
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Historique du 1er mai

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos

 

Qu’elle soit interdite où fériée, cette journée de luttes interna­tionale puise son origine dans l'histoire du mouvement anar­chiste, ce qui, au-delà des sim­ples revendications, lui confère une véritable quête d'émancipa­tion et de liberté.

Le samedi 1er mai 1886, à Chicago : cette date fixée par les syndicats amé­ricains et le journal anarchiste "The Alarm" afin d'organiser un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heu­res, aura des conséquences inattendues pour la classe ouvrière internationale. La grève, suivie par 340 000 salariés, paralyse près de 12 000 usines à tra­vers les USA. Le mouvement se pour­suit les jours suivants; le 3 mai, à Chicago, un meeting se tient près des usines Mc Cormick.

Des affrontements ont lieu avec les "jaunes" et la police tire sur la foule, provoquant la mort de plusieurs ou­vriers. Le 4 mai, tout Chicago est en grève et un grand rassemblement est prévu à Haymarket dans la soirée. Alors que celui-ci se termine, la police charge les derniers manifestants. C'est à ce moment là qu'une bombe est jetée sur les policiers, qui ripostent en ti­rant. Le bilan se solde par une dou­zaine de morts, dont 7 policiers. Cela déclenche l'hystérie de la presse bour­geoise et la proclamation de la loi martiale. La police arrête 8 anarchis­tes, dont deux seulement étaient pré­sents au moment de l'explosion. Mais qu'importe leur innocence; un procès, commencé le 21 juin 1886, en condamne 5 à mort; malgré l'agitation internationale, ils seront pendus le 11 novembre, sauf Lingg qui se suicidera la veille, dans sa cellule.

Trois ans plus tard, en 1889, le congrès de l'Internationale Socialiste réuni à Paris décidera de consacrer chaque année la date du 1er mai : journée de lutte à travers le monde.

Le "1er mai" sera d'abord récupéré par la révolution bolchevique, puis par les nazis, et enfin par le régime de Vichy qui le transformera en "Fête du tra­vail", sans jamais réussir totalement à lui enlever son origine libertaire.

Le 1er mai 1890, à Vienne (départe­ment de l'Isère), la population ouvrière répondant à l'appel des anarchistes Louise Michel, EugèneThennevin, et Pierre Martin descend dans les rues pour inciter ceux qui travaillent à se mettre en grève. Le cortège arborant drapeaux rouges et drapeaux noirs et chantant "la Carmagnole" ne tarde pas à se heurter aux "forces de l'ordre". Des barricades sont érigées, l'usine d'un patron du textile est pillée, mais les meneurs sont arrêtés. Des grèves spontanées se poursuivront durant une semaine.

De nombreux 1er mai seront marqués par des événements tragiques, comme à Fourmie (France) en 1891, où l'ar­mée tira sur la foule, faisant 10 morts parmi les manifestants.

Le 1er mai 1907, à Paris, durant la manifestation, l'anarchiste russe Jacob LAW, né à Balta en 1887, tire 5 coups de revolver du haut de l'impériale d'un autobus sur les cuirassiers. Arrêté, il sera condamné à 15 ans de bagne en Guyane, d'où il sera libéré le 10 mai 1924. Toujours anarchiste, il publiera, en 1926, ses souvenirs : "Dix-huit ans de bagne".

Le 1er mai 1936, Espagne, sortie du premier numéro de la revue culturelle et de documentation sociale : "Muje­res Libres", organe et porte-parole des militantes anarchistes féminines espa­gnoles et de leur mouvement d'éman­cipation M.M.LL.

La revue, née deux mois avant que n'éclate la révolution, s'imposera rapi­dement par la qualité de ses textes et l'esprit révolutionnaire qui l'animera jusqu'en octobre 1938, avant que la défaite ne contraigne les militantes à la mort ou à l'exil.

Le 1er mai 1968, à Paris. Lors de la traditionnelle manifestation, des ba­garres éclatent autour du drapeau noir lorsque des communistes tentent d'ex­clure les anarchistes du cortège.

Le 1er mai 1990, à Paris, la station de métro "Stalingrad" est rebaptisée "Commune de Kronstadt" par le groupe libertaire Commune de Paris." S'il y a faillite des idéologies, ce n'est pas le cas de nos idéaux reposant sur la liberté de chacun, l'égalité pour tous, l'entr'aide et le fédéralisme auto­gestionnaire."

Quelques jalons
Les «trois huit»

Ainsi s’appelle l’organe officiel d’organisation de la manifestation internationale du 1er Mai. Dans son édition de 1895, Jules Guesde expli­que ce qu’il faut entendre par ce qu’il appelle le jour social de huit heures: «Ce que nous revendiquons, c’est une loi qui interdise de faire travailler plus de huit heures par jour.» Autrement dit, huit heures de travail, huit heures de repos et huit heures pour s’instruire et cultiver son corps.

Le décret du 2 mars 1848

Parce qu’«un travail manuel trop pro­longé non seulement ruine la santé mais en l’empêchant de cultiver son intelligence porte atteinte à la dignité de l’homme», la IIe République par voie de décret réduit d’une heure la journée de travail. Elle passe à dix heures à Paris et à onze heures en pro­vince.

Sous la pression du patronat ce décret est abrogé quelques mois plus tard, soit le 9septembre 1848.

1868 : les huit heures aux États-Unis

Le gouvernement américain accorde, en 1868, la journée de huit heures à tous les journaliers, ouvriers, artisans, employés par l’administration fédé­rale.

1884 : congrès de l’American Federation of Labor

A l’occasion du IVe congrès de l’American Federation of Labor qui se tient à Chicago en 1884, pour la pre­mière fois dans l’histoire du mouve­ment ouvrier est lancée l’idée d’organiser une manifestation un 1er mai afin d’aboutir à la journée de huit heures. Les congressistes de l’époque ambitionnent d’atteindre leur objectif le 1er mai 1886.

1886 : la grève de Chicago

Le 1er mai à Chicago éclate une grève. Elle sera suivie le 3 mai d’une mani­festation des grévistes qui sera vio­lemment réprimée par la police. Le bilan officiel des victimes sera de 6 morts et 50 blessés. Le lendemain au cours d’une grande manifestation de protestation une bombe est lancée contre les forces de police, lesquelles tirent sur la foule. Jamais le bilan exact des victimes ne sera communi­qué. En revanche des militants seront par la suite arrêtés, condamnés sans preuve et exécutés.

1889 : le congrès de la IIe In­ternationale

C’est à Paris l’année même du premier centenaire de la Révolution française que blanquistes et guesdistes tiennent au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, le deuxième congrès de l’Internationale socialiste. Ce congrès décide qu’il sera«organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en de­meure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu’une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l’Afl, dans son congrès de décembre1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»

1891 : Fourmies

Dans une petite ville du nord de la France, une manifestation pacifique se rend en cortège à la mairie. La troupe, équipée des tout nouveaux fusils Lebel et Chassepot d’une portée de tir supé­rieure à deux kilomètres, tire à bout portant sur la foule. Parmi les morts, huit victimes ont moins de vingt et un ans, dont la jeune ouvrière Marie Blondeau et un jeune conscrit du nom d’Edouard Giloteaux. Habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, Marie Blondeau restera longtemps dans l’imagerie populaire comme une sorte de Vierge profane.

1919 : le traité de Versailles

La fin de la Première Guerre mondiale va sonner en deux temps l’avènement de la journée de huit heures. D’abord la loi du 23avril sur les huit heures est publiée au Journal officiel de la Répu­blique française le 25avril. Ensuite, le 22 juin est signé (pour la France par Georges Clemenceau, par le président Wilson pour les États-Unis et par Llyod George pour la Grande-Breta­gne) le traité de Versailles qui fixe dans son article247 «l’adoption de la journée de huit heures ou de la se­maine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n’a pas encore été obtenue». La fin de la guerre est aussi l’occasion de mettre en place la SDN (Société des nations) ainsi que l’Organisation internationale du travail (OIT). Si la SDN a été rem­placée, depuis, par l’Onu, l’Oit, elle, a survécu au second conflit mondial.

Dès lors les manifestations du 1er Mai porteront d’autres revendications que la journée de huit heures tout en pour­suivant ce grand rêve prolétarien de l’époque: la société libérée du travail contraint.

En attendant que le droit à la paresse revendiqué par le gendre de Karl Marx soit établi, le mouvement ouvrier va partir à la conquête des congés payés.

1926 : la revendication des congés payés

C’est sans aucun doute à l’occasion du congrès que tient la Cgt en 1926 (une partie de ses membres est allée fonder la Cgt-Unitaire) qu’apparaît pour la première fois la revendication des congés payés pour tous les salariés (certaines professions les ont déjà obtenus). C’est également en 1926 que la Cgt prend position en faveur des assurances sociales. Une question qui n’avait rien de consensuel puisqu’à l’époque des syndicalistes étaient contre toute cotisation payée par les salariés.

1929 : la montée des périls en Allemagne

Dans l’histoire sociale et politique allemande ce 1er Mai 1929 restera marqué d’une pierre noire. Les mani­festations sont interdites à Berlin par le préfet Zoot Giebel. Les manifestants passent outre l’interdiction. La répres­sion sera sanglante. Elle fera trente-trois morts et deux cents blessés. La division entre les communistes et so­cialistes est à son comble.

1936 : le 1er Mai du Front po­pulaire

Dans l’histoire du 1er Mai l’année 1936 est certainement une des plus importantes. Plusieurs événements vont la marquer. D’abord dès le mois de mars se tient du 2 au 6 mars le congrès au cours duquel la Cgt se ré­unifie. Ensuite la manifestation du 1er Mai tombe deux jours avant les élec­tions législatives qui vont porter au pouvoir les forces politiques du Front populaire. Enfin après un mouvement de grève mémorable sont signés en juin les accords de Matignon qui léga­lisent la semaine de quarante heures, les congés payés ainsi que les conven­tions collectives. L’année suivante le 1er Mai 1937 aura lieu sans doute la plus grande manifestation jamais or­ganisée en France.

1941 : la fête du Travail

Si la notion de fête du Travail n’est pas une invention de la génération des années quarante puisqu’on trouve cette formule sous la plume de Jules Guesde dès 1890, c’est bien le gouvernement de Vichy qui fait du 1er Mai 1941, par la loi Belin, un jour chômé et payé. Le 1er Mai devient «la fête du Travail et de la concorde nationale». L’idée de légaliser cette journée de manifesta­tion internationale sera reprise à la Libération mais avec un tout autre but que la promotion de l’ordre corpora­tiste.

1947 : journée chômée

En avril 1947, sur proposition du dé­puté socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste Ambroise Croizat, le 1er Mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour chômé et payé. Cependant le 1erMai ne sera pas assimilé à une fête légale.

1954 : les manifestations sont interdites

Alors que la guerre d’Indochine se termine pour les autorités françaises avec la partition du Vietnam, une autre guerre, une guerre sans nom com­mence en Algérie. Elle va durer huit ans.

Dès lors les manifestations seront interdites dans Paris. Celle du 1er Mai 1954 se transformera en un rassem­blement sur la pelouse de Reuilly. Il faudra attendre quinze années c’est-à-dire 1968 pour qu’à l’initiative de la Cgt, à nouveau, le monde du travail se donne rendez-vous dans les rues de Paris pour défiler un 1er Mai. Le cor­tège partira de la République pour se rendre à la Bastille symbole des liber­tés recouvrées. Depuis, les cortèges du 1er Mai ont connu des fortunes diver­ses. La manifestation la plus impor­tante de l’après-mai 1968 fut proba­blement celle de 1975, qui fut prétexte à fêter la fin de la guerre de Vietnam.

Les illustrations proviennent de la bande dessinée de Phil Casoar et Sté­phane Callens: Les aventures épatan­tes et véridiques de Benoît Broutchoux (ed. Humeurs Noires & Centre Cultu­rel Libertaire de Lille)

 

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Courts Métrages...

Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Vidéos

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'The Bird & the Whale', written and directed by Carol Freeman (2018)

Publié le 29 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Vidéos, Films

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