Bienvenue sur le blog Source Celtique #2 - Blog hommage, à Alan Stivell Cochevelou, retour sur les chemins de terre d'un Barde Breton..."kentoc'h mervel eget em zaotra"
Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Musiques, Vidéos, Concert - Fest Noz
Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Sortie film, Infos
How Cartoon Saloon's Animated 'Wolfwalkers' Battled Covid-19 in Ireland
Thanks to early remote mobilization, Irish director Tomm Moore will complete the finale of his Celtic trilogy (streaming this fall on Apple TV+). Cartoon Saloon's hand-drawn " Wolfwalkers," one of ...
https://www.indiewire.com/2020/04/cartoon-saloon-animated-wolfwalkers-covid-19-ireland-1202227053/
Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Musiques, Vidéos, Dessin animé, Sortie film
Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Sport, Vidéos
Saga Haka - Épisode IX : l'Irlande, à jamais les premiers
C'est donc un soir de mi-novembre 89 que naquit la longue série de confrontation aux hakas. Dans les contrées irlandaises, au sein de la mythique antre de Lansdowne Road. D'autant plus surprenant...
Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos
La roue du moulin Martry Mill et son propriétaire, James Tallon, le 27 avril 2020, dans le comté de Meath en Irlande ((c) Afp)
Navan (Irlande) (AFP) - Dans la campagne près de Dublin, la rivière Blackwater fait tourner à plein régime les roues du moulin Martry Mill pour répondre à la demande croissante en farine des familles irlandaises confinées face à l'épidémie de nouveau coronavirus.
"On pourrait travailler 24h/24 !", assure James Tallon, le propriétaire des lieux. "Même les supermarchés qui, avant, ne vendaient que cinq caisses de farine par semaine pourraient maintenant en vendre 50 si on leur en fournissait suffisamment", explique cet Irlandais de 64 ans, dont la famille tient le moulin depuis quatre générations.
L'Irlande vit sous confinement depuis le 28 mars et déplore plus de 1.100 décès dus à la pandémie de nouveau coronavirus. Coincés chez eux, de nombreux Irlandais sont amenés à cuisiner bien plus qu'avant, par nécessité ou pour passer le temps.
Ingrédient de base, la farine vient régulièrement à manquer dans les supermarchés, qui pour certains ont mis en place des restrictions sur les ventes, et les producteurs sont contraints d'augmenter leur cadence.
- "Demande sans précédent" -
James et son fils doivent désormais moudre à plein régime pour satisfaire la demande des boulangeries, supermarchés et autres magasins du comté de Meath.
A l'intérieur de leur moulin datant de 1641, on est assailli par le vacarme des rouages actionnés par la rivière, qui génèrent une fine poussière blanche et une douce odeur de bois séché. Au premier étage, de grandes meules en bois écrasent un flux continu de grains.
La farine brute descend ensuite au niveau inférieur, où elle est tamisée dans un appareil, avant que le fils de James Tallon, en salopette blanche et chapeau vissé sur la tête, n'empaquette le produit fini.
C'est ainsi que le Martry Mill produit désormais entre une tonne et une tonne et demie de farine par jour - l'équivalent de 500 à 700 paquets de deux kilos.
"Avant le Covid-19, on avait de la chance si on produisait autant en deux semaines", raconte à l'AFP James Tallon.
La situation lui rappelle les récits de son père sur les deux guerres mondiales qu'il a toujours écoutés sans trop y croire: le moulin fonctionnait 24h/24 pour répondre aux pénuries. Des histoires qu'il prenait jusqu'ici "avec des pincettes".
A plus grande échelle, de grosses entreprises irlandaises comme Odlums font face à "une demande sans précédent".
Dans son usine de Portarlington (centre), qui produit plus de 120 produits destinés à la pâtisserie, l'entreprise a indiqué travailler désormais elle aussi 24h/24.
- Coût et "plaisir" -
Alors que des photos triomphantes de pâtisseries faites maison inondent les réseaux sociaux, James Tallon a sa théorie concernant la soudaine popularité de la cuisine en temps d'épidémie.
"Le temps est devenu une marchandise, dont les gens disposent désormais et qu'ils n'avaient pas auparavant, trop occupés à courir à droite à gauche", estime-t-il. "Maintenant qu'ils prennent du recul, ils réalisent que la pâtisserie maison, la bonne cuisine maison, est en fait beaucoup moins chère et bien meilleure".
"On tire beaucoup plus de plaisir à faire son propre pain, à pétrir soi-même la pâte, à le cuire au four et à en sentir l'odeur qui envahit la maison", se réjouit le meunier.
Pour l'instant, le confinement est maintenu jusqu'au 5 mai en Irlande, mais il est très probable que de nombreuses mesures restrictives soient prolongées pour les semaines à venir.
Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos
Le confinement devrait être prolongé de 2 semaines en Irlande
C'est le quotidien national irlandais The Irish Independent qui l'affirme, le confinement devrait être prolongé de deux semaines pour la grande majorité de la population. Les restrictions actuelles
Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos, Festival
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Publié le 30 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Infos
Qu’elle soit interdite où fériée, cette journée de luttes internationale puise son origine dans l'histoire du mouvement anarchiste, ce qui, au-delà des simples revendications, lui confère une véritable quête d'émancipation et de liberté.
Le samedi 1er mai 1886, à Chicago : cette date fixée par les syndicats américains et le journal anarchiste "The Alarm" afin d'organiser un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures, aura des conséquences inattendues pour la classe ouvrière internationale. La grève, suivie par 340 000 salariés, paralyse près de 12 000 usines à travers les USA. Le mouvement se poursuit les jours suivants; le 3 mai, à Chicago, un meeting se tient près des usines Mc Cormick.
Des affrontements ont lieu avec les "jaunes" et la police tire sur la foule, provoquant la mort de plusieurs ouvriers. Le 4 mai, tout Chicago est en grève et un grand rassemblement est prévu à Haymarket dans la soirée. Alors que celui-ci se termine, la police charge les derniers manifestants. C'est à ce moment là qu'une bombe est jetée sur les policiers, qui ripostent en tirant. Le bilan se solde par une douzaine de morts, dont 7 policiers. Cela déclenche l'hystérie de la presse bourgeoise et la proclamation de la loi martiale. La police arrête 8 anarchistes, dont deux seulement étaient présents au moment de l'explosion. Mais qu'importe leur innocence; un procès, commencé le 21 juin 1886, en condamne 5 à mort; malgré l'agitation internationale, ils seront pendus le 11 novembre, sauf Lingg qui se suicidera la veille, dans sa cellule.
Trois ans plus tard, en 1889, le congrès de l'Internationale Socialiste réuni à Paris décidera de consacrer chaque année la date du 1er mai : journée de lutte à travers le monde.
Le "1er mai" sera d'abord récupéré par la révolution bolchevique, puis par les nazis, et enfin par le régime de Vichy qui le transformera en "Fête du travail", sans jamais réussir totalement à lui enlever son origine libertaire.
Le 1er mai 1890, à Vienne (département de l'Isère), la population ouvrière répondant à l'appel des anarchistes Louise Michel, EugèneThennevin, et Pierre Martin descend dans les rues pour inciter ceux qui travaillent à se mettre en grève. Le cortège arborant drapeaux rouges et drapeaux noirs et chantant "la Carmagnole" ne tarde pas à se heurter aux "forces de l'ordre". Des barricades sont érigées, l'usine d'un patron du textile est pillée, mais les meneurs sont arrêtés. Des grèves spontanées se poursuivront durant une semaine.
De nombreux 1er mai seront marqués par des événements tragiques, comme à Fourmie (France) en 1891, où l'armée tira sur la foule, faisant 10 morts parmi les manifestants.
Le 1er mai 1907, à Paris, durant la manifestation, l'anarchiste russe Jacob LAW, né à Balta en 1887, tire 5 coups de revolver du haut de l'impériale d'un autobus sur les cuirassiers. Arrêté, il sera condamné à 15 ans de bagne en Guyane, d'où il sera libéré le 10 mai 1924. Toujours anarchiste, il publiera, en 1926, ses souvenirs : "Dix-huit ans de bagne".
Le 1er mai 1936, Espagne, sortie du premier numéro de la revue culturelle et de documentation sociale : "Mujeres Libres", organe et porte-parole des militantes anarchistes féminines espagnoles et de leur mouvement d'émancipation M.M.LL.
La revue, née deux mois avant que n'éclate la révolution, s'imposera rapidement par la qualité de ses textes et l'esprit révolutionnaire qui l'animera jusqu'en octobre 1938, avant que la défaite ne contraigne les militantes à la mort ou à l'exil.
Le 1er mai 1968, à Paris. Lors de la traditionnelle manifestation, des bagarres éclatent autour du drapeau noir lorsque des communistes tentent d'exclure les anarchistes du cortège.
Le 1er mai 1990, à Paris, la station de métro "Stalingrad" est rebaptisée "Commune de Kronstadt" par le groupe libertaire Commune de Paris." S'il y a faillite des idéologies, ce n'est pas le cas de nos idéaux reposant sur la liberté de chacun, l'égalité pour tous, l'entr'aide et le fédéralisme autogestionnaire."
Ainsi s’appelle l’organe officiel d’organisation de la manifestation internationale du 1er Mai. Dans son édition de 1895,
Parce qu’«un travail manuel trop prolongé non seulement ruine la santé mais en l’empêchant de cultiver son intelligence porte atteinte à la dignité de l’homme», la IIe République par voie de décret réduit d’une heure la journée de travail. Elle passe à dix heures à Paris et à onze heures en province.
Sous la pression du patronat ce décret est abrogé quelques mois plus tard, soit le 9septembre 1848.
Le gouvernement américain accorde, en 1868, la journée de huit heures à tous les journaliers, ouvriers, artisans, employés par l’administration fédérale.
A l’occasion du IVe congrès de l’American Federation of Labor qui se tient à Chicago en 1884, pour la première fois dans l’histoire du mouvement ouvrier est lancée l’idée d’organiser une manifestation un 1er mai afin d’aboutir à la journée de huit heures. Les congressistes de l’époque ambitionnent d’atteindre leur objectif le 1er mai 1886.
Le 1er mai à Chicago éclate une grève. Elle sera suivie le 3 mai d’une manifestation des grévistes qui sera violemment réprimée par la police. Le bilan officiel des victimes sera de 6 morts et 50 blessés. Le lendemain au cours d’une grande manifestation de protestation une bombe est lancée contre les forces de police, lesquelles tirent sur la foule. Jamais le bilan exact des victimes ne sera communiqué. En revanche des militants seront par la suite arrêtés, condamnés sans preuve et exécutés.
C’est à Paris l’année même du premier centenaire de la Révolution française que blanquistes et guesdistes tiennent au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, le deuxième congrès de l’Internationale socialiste. Ce congrès décide qu’il sera«organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu’une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l’Afl, dans son congrès de décembre1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»
Dans une petite ville du nord de la France, une manifestation pacifique se rend en cortège à la mairie. La troupe, équipée des tout nouveaux fusils Lebel et Chassepot d’une portée de tir supérieure à deux kilomètres, tire à bout portant sur la foule. Parmi les morts, huit victimes ont moins de vingt et un ans, dont la jeune ouvrière Marie Blondeau et un jeune conscrit du nom d’Edouard Giloteaux. Habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, Marie Blondeau restera longtemps dans l’imagerie populaire comme une sorte de Vierge profane.
La fin de la Première Guerre mondiale va sonner en deux temps l’avènement de la journée de huit heures. D’abord la loi du 23avril sur les huit heures est publiée au Journal officiel de la République française le 25avril. Ensuite, le 22 juin est signé (pour la France par Georges Clemenceau, par le président Wilson pour les États-Unis et par Llyod George pour la Grande-Bretagne) le traité de Versailles qui fixe dans son article247 «l’adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n’a pas encore été obtenue». La fin de la guerre est aussi l’occasion de mettre en place la SDN (Société des nations) ainsi que l’Organisation internationale du travail (OIT). Si la SDN a été remplacée, depuis, par l’Onu, l’Oit, elle, a survécu au second conflit mondial.
Dès lors les manifestations du 1er Mai porteront d’autres revendications que la journée de huit heures tout en poursuivant ce grand rêve prolétarien de l’époque: la société libérée du travail contraint.
En attendant que le droit à la paresse revendiqué par le gendre de Karl Marx soit établi, le mouvement ouvrier va partir à la conquête des congés payés.
C’est sans aucun doute à l’occasion du congrès que tient la Cgt en 1926 (une partie de ses membres est allée fonder la Cgt-Unitaire) qu’apparaît pour la première fois la revendication des congés payés pour tous les salariés (certaines professions les ont déjà obtenus). C’est également en 1926 que la Cgt prend position en faveur des assurances sociales. Une question qui n’avait rien de consensuel puisqu’à l’époque des syndicalistes étaient contre toute cotisation payée par les salariés.
Dans l’histoire sociale et politique allemande ce 1er Mai 1929 restera marqué d’une pierre noire. Les manifestations sont interdites à Berlin par le préfet Zoot Giebel. Les manifestants passent outre l’interdiction. La répression sera sanglante. Elle fera trente-trois morts et deux cents blessés. La division entre les communistes et socialistes est à son comble.
Dans l’histoire du 1er Mai l’année 1936 est certainement une des plus importantes. Plusieurs événements vont la marquer. D’abord dès le mois de mars se tient du 2 au 6 mars le congrès au cours duquel la Cgt se réunifie. Ensuite la manifestation du 1er Mai tombe deux jours avant les élections législatives qui vont porter au pouvoir les forces politiques du Front populaire. Enfin après un mouvement de grève mémorable sont signés en juin les accords de Matignon qui légalisent la semaine de quarante heures, les congés payés ainsi que les conventions collectives. L’année suivante le 1er Mai 1937 aura lieu sans doute la plus grande manifestation jamais organisée en France.
Si la notion de fête du Travail n’est pas une invention de la génération des années quarante puisqu’on trouve cette formule sous la plume de
En avril 1947, sur proposition du député socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste Ambroise Croizat, le 1er Mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour chômé et payé. Cependant le 1erMai ne sera pas assimilé à une fête légale.
Alors que la guerre d’Indochine se termine pour les autorités françaises avec la partition du Vietnam, une autre guerre, une guerre sans nom commence en Algérie. Elle va durer huit ans.
Dès lors les manifestations seront interdites dans Paris. Celle du 1er Mai 1954 se transformera en un rassemblement sur la pelouse de Reuilly. Il faudra attendre quinze années c’est-à-dire 1968 pour qu’à l’initiative de la Cgt, à nouveau, le monde du travail se donne rendez-vous dans les rues de Paris pour défiler un 1er Mai. Le cortège partira de la République pour se rendre à la Bastille symbole des libertés recouvrées. Depuis, les cortèges du 1er Mai ont connu des fortunes diverses. La manifestation la plus importante de l’après-mai 1968 fut probablement celle de 1975, qui fut prétexte à fêter la fin de la guerre de Vietnam.
Les illustrations proviennent de la bande dessinée de Phil Casoar et Stéphane Callens: Les aventures épatantes et véridiques de Benoît Broutchoux (ed. Humeurs Noires & Centre Culturel Libertaire de Lille)
Publié le 29 Avril 2020 par Source Celtique #2 dans Vidéos, Films