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Prix FIPRESCI au Festival de Locarno 2015
Une année universitaire à Rennes vécue par deux personnages dont les destins s'entrelacent : Françoise, enseignante en histoire de l'art, et Ion, étudiant en géographie. Trop occupés à fuir leurs fantômes, ils ignorent qu'ils ont un passé en commun.

Il est celui qui a contribué à redonner ses lettres de noblesse à la musique bretonne et celtique. Du haut de ses 50 ans de carrière et avec une touchante humilité, Alan Stivell revient sur son enfance et sur son père qui lui a donné le goût de faire connaître la magie des sons de la harpe celtique. Des couleurs poétiques qu'il va développer en électrisant sa harpe et en multipliant les effets. Il revient aujourd'hui avec un album très posé et inspirant intitulé New' Amzer, l'occasion de découvrir la dimension spirituelle importante chez cet artiste. En seconde partie d'émission, Matt Marvane, tout jeune chanteur et guitariste chrétien qui rencontre aujourd'hui un vif succès, rejoint le plateau. Son premier album a été produit par le label de financement participatif My Major Company et son second album, intitulé "Noirs & Blancs" a été consacré meilleur album de l'année lors de la soirée des Angels Music Award. Une rencontre riche de sens entre ces deux musiciens engagés avec en prime un live de Matt Marvane.

Alan Stivell est l'un des têtes d'affiche de la Fête de la Saint-Patrick.

Plus célèbre ambassadeur de la culture celte, il se souvient d'une époque où la musique bretonne n'avait pas bonne presse

« Les années cinquante, c'était un autre monde. Vous n'étiez plus puni si on vous surprenait à parler breton dans la cour de récréation mais on continuait à considérer la langue comme un patois. L'expression "musique bretonne" faisait éclater de rire. Le pire du plouc, c'était le Breton, quasiment l'homme des cavernes. Les gens nous regardaient comme des fous et des arriérés. »

Depuis, le Festival interceltique de Lorient est passé par là.

« La France et une partie de l'Europe occidentale ont été celtiques pendant des siècles ; cette dimension reste l'un des piliers de la culture, elle se réveille de façon naturelle : chacun de nous l'a au tréfonds de soi. »

Alan Stivell, 72 ans, participe à la tournée européenne du spectacle « Fête de la Saint-Patrick », avec 25 dates au calendrier. Il sera à Angers, à Amphitéa, le 8 mars ; à Tours le 9 mars ; à la Cité des congrès de Nantes le 30 mars ; et le 1er avril à Niort.

Notre entretien, lundi dans Le Courrier de l'Ouest.