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Au premier millénaire avant Jésus-Christ, la civilisation celtique dominait toute l'Europe, des îles Britanniques aux hauts plateaux d'Anatolie. De nouvelles découvertes archéologiques révèlent la richesse de cette civilisation, à l'opposé de la "barbarie" décrite par leurs ennemis.

L'étude des vestiges archéologiques - bijoux, armes et autres objets artisanaux - révèle ce que furent la vie quotidienne et l'organisation des sociétés celtes jusqu'au IVe siècle avant notre ère. En bien des points - en matière notamment de science militaire - ils semblent alors plus avancés que les Romains, qui n'ont pas encore commencé à étendre leur empire. En 387 av. J.-C., ces derniers essuient une cuisante défaite lors de la bataille de l'Allia : l'armée gauloise menée par Brennus va ensuite assiéger et mettre à sac la ville de Rome. Archéologues et historiens font visiter le site d'Allia, mais aussi celui de Hallstatt, en Autriche, berceau de la civilisation celte du premier âge du fer.

Le point sur les "barbares"

Au premier millénaire avant Jésus-Christ, la civilisation celtique dominait toute l'Europe, des îles Britanniques aux hauts plateaux d'Anatolie. Répartie sur l'ensemble du continent, elle était constituée d'une coalition de tribus se regroupant uniquement en cas de danger. Ces peuples n'ayant pas laissé de traces écrites de leur histoire, ils ont longtemps été perçus comme les "barbares" décrits par leurs ennemis grecs et romains. Un préjugé erroné, que l'avancée des connaissances et des technologies permet de démentir. Le point en trois volets sur ces nouvelles découvertes.

Il est celui qui a contribué à redonner ses lettres de noblesse à la musique bretonne et celtique. Du haut de ses 50 ans de carrière et avec une touchante humilité, Alan Stivell revient sur son enfance et sur son père qui lui a donné le goût de faire connaître la magie des sons de la harpe celtique. Des couleurs poétiques qu'il va développer en électrisant sa harpe et en multipliant les effets. Il revient aujourd'hui avec un album très posé et inspirant intitulé New' Amzer, l'occasion de découvrir la dimension spirituelle importante chez cet artiste. En seconde partie d'émission, Matt Marvane, tout jeune chanteur et guitariste chrétien qui rencontre aujourd'hui un vif succès, rejoint le plateau. Son premier album a été produit par le label de financement participatif My Major Company et son second album, intitulé "Noirs & Blancs" a été consacré meilleur album de l'année lors de la soirée des Angels Music Award. Une rencontre riche de sens entre ces deux musiciens engagés avec en prime un live de Matt Marvane.

À l'occasion de son 24e album, Alan Stivell entame une nouvelle tournée. Une équipe de France 3 a rencontré cet infatigable barde celte.

Il y a plus de 50 ans, Alan Stivell a réinventé la musique celtique. De Saint-Brieuc au Pays de Galles ou à l'Irlande, cet artiste atypique est la référence. "Ce qui est intéressant dans le breton, c'est que ça swingue, c'est une des langues qui swinguent le plus avec l'anglais et peut-être le portugais", estime le chanteur.

Une tournée internationale

Dès les années 70, il a fait découvrir la harpe celtique à des millions de gens. "Celles que j'ai créées et dont j'ai trouvé des génies pour les construire sont des harpes qui n'existaient pas", explique le musicien. Alan Stivell a imposé une musique très personnelle qui a largement dépassé les frontières de la Bretagne. À 71 ans, il sort un nouvel album et démarre une série de concerts en France, une trentaine de dates, avant d'entreprendre une tournée mondiale qui le mènera notamment aux États-Unis ou au Japon.

• L’invitée : Maiwenn Raynaudon. Bretons est un magazine crée en 2005. Maiwenn Raynaudon-Kerzerho y travaille depuis son lancement à Vannes. Quelle est la ligne éditoriale de ce mensuel qui met en avant le dynamisme et la création ? Comment la rédaction choisit-elle les hommes et les femmes dans des domaines aussi divers et variés que sont les arts, l’économie, la politique, le sport, la culture… Le magazine se refait une beauté pour novembre avec toujours pour objectif d’être la fenêtre ouverte de la Bretagne. Maiwenn nous fait découvrir les nouveautés.
• Pebr ha holen : la chronique décalée de Yann-Herle
• Série : A-viskoazh (Depuis toujours). Chacun d’entre nous renferme au fond de lui une envie folle, un rêve impossible. Rendre le rêve réalité c’est le challenge que propose A-viskoazh. Tomaz découvre le Flyboard. Réalisation : Goulwena an Henaff.
• Documentaire : Haiku, en une respiration, le monde. Le Haiku d’origine japonaise est le plus court poème au monde. Il est aujourd’hui très pratiqué en Bretagne et en breton : à l’école, dans les concours, sur internet, dans des publications… Des haikistes racontent ce qu’est pour eux ce poème de l’instant et ce qu’il leur apporte. Ils disent le temps qui passe, la nature, la vie, la beauté. La poésie se révèle pour chacun une façon d’âtre au monde et de le penser. Réalisation : Ronan Hirrien.
• Musique : An deiziataer – L’agenda de Thelo - “Zim Zoum Zad” avec Hamon Martin Quintet.

Samedi 7 novembre à 15h20 : Bretagne : un drapeau deux couleurs. Un documentaire de Didier Boussard et Jean-Etienne Frère sur une idée originale de Claude Bertrac.
Une coproduction Bleu Iroise et France Télévisions/France 3 Bretagne avec le soutien de la Région Bretagne et du CNC. 52 minutes.