Bienvenue sur le blog Source Celtique #2 - Blog hommage, à Alan Stivell Cochevelou, retour sur les chemins de terre d'un Barde Breton..."kentoc'h mervel eget em zaotra"
Robert Burns, poète romantique écossais fait parler de lui chaque 25 janvier. Jour où l'on récite des poèmes et déguste du haggis. Si vous souhaitez suivre une tradition écossaise le 25 janv...
Bande annonce du nouveau podcast Gardiens du phare. Rendez vous à partir du 24 mai pour découvrir la suite... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Dans cet épisode, après avoir croisé plusieurs fois le logo de Produit en Bretagne dans les rayons des supermarchés et sur le château d'eau de Pleumeleuc, Aouregan décide d'enquêter sur l'hi...
Produit en Bretagne, ça veut dire quoi ? C'est la question que se pose Aouregan dans cet épisode. Elle souhaite savoir si les produits labellisés par l'association sont 100% bretons. Elle ...
Pendant ses recherches, Aouregan a vu les valeurs défendues par Produit en Bretagne. Sur son site, l'association défend le "respect des salariés". Du moins, cette valeur était affichée avant u...
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Dans ce dernier épisode, Aouregan revient avec 4 de ses 9 camarades sur les dessous de l'enquête. Merci d'avoir écouté notre travail. Production : Julien Raymond, Maxime Gomes, Yelena Parentaud...
Publié le 3 Janvier 2022
par Source Celtique #2
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Fin 2024, quatre sites seront classés réserves naturelles régionales. Le but ? « Reconquérir la biodiversité » et préserver leur intérêt unique en Bretagne.
Parmi les quatre sites qui seront classés fin 2024, la baie d’Audierne, renommée en dunes et paluds bigoudènes. (Photo Paul Pichavant)
Il a fallu choisir parmi onze espaces naturels fabuleux. Le 17 décembre, le conseil régional de Bretagne a voté. Quatre sites deviendront fin 2024 de nouvelles réserves régionales. De l’avis du conseil scientifique qui a aidé les élus, deux paysages du littoral finistérien ont recueilli l’unanimité. Les dunes et marais de Guissény, qui accueillent une variété unique d’orchidée et de nombreux oiseaux migrateurs. Et la baie d’Audierne, rebaptisée dunes et paluds bigoudènes, où plus d’un millier d’espèces différentes ont été recensées, dont 25 oiseaux considérés comme prioritaires. « Le plus dur reste à faire pour nos deux collectivités mais cette première étape est déjà une réussite et vient à nouveau reconnaître le travail réalisé de longue date par nos deux communautés de communes et nos partenaires pour ce site naturel », soulignait Stéphane Le Doaré, président de la Communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).
Dès 2022, ces deux sites obtiendront 20 000 euros, puis 40 000 euros en 2023 et 2024 pour devenir des réserves.
« Reconquérir la biodiversité »
La plus ancienne tourbière de Bretagne, âgée de 12 000 ans et située dans la zone humide de Langazel, a également été retenue pour entamer le processus en 2023. Parmi le millier d’espèces qui y habitent, 63 espèces remarquables. La géographie du lieu, situé en tête de bassin-versant, lui confère aussi une importante responsabilité sur la qualité de l’eau. Les avis étaient plus partagés pour les Landes de la Poterie. Pourtant, son substrat géologique peu commun en fait un habitat unique à l’échelle costarmoricaine. Ces deux sites seront quant à eux financer à hauteur de 20 000 euros en 2023 et 40 000 euros en 2024.
« Ces réserves, ce ne sont pas des mises sous cloche. Nous veillons sur elles avec un plan de gestion très rigoureux. Le but est de reconquérir la biodiversité. Et l’enjeu d’avoir une bonne mutualisation entre collectivités, associations et scientifiques pour la protéger au mieux et faire en sorte qu’il y ait une connexion de ces zones, surtout pour la biodiversité animale » précise Carole Le Bechec, présidente de la commission environnement du conseil régional.
Encore du chemin à parcourir
En Bretagne, les premières réserves naturelles ont été instaurées en 2006. Aujourd’hui, le territoire en compte neuf - ce qui représente 1 500 hectares, dont 300 hectares marins. En majorité, elles se situent dans l’Ouest de la région, terre des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques. Après la sélection quatre nouveaux sites, les réserves naturelles régionales représentent 0,25 % du territoire breton. Mais le conseil régional veut aller plus loin, en sélectionnant six projets supplémentaires dans les années à venir. En 2030, cela conduirait la région à avoir doublé le nombre de réserves régionales ainsi que la couverture de protection forte en milieu terrestre. Mais l’avancée serait encore bien loin des objectifs : au niveau régional, il faudrait protéger 2% du territoire, selon l’État 10 % du territoire de la Bretagne devrait, dans les années qui viennent, faire l’objet d’une protection renforcée de ses espaces naturels.
Ce vendredi 24 décembre à 21h00 et ce samedi 25 décembre à 16h00, France Bleu Breizh Izel vous propose la diffusion du concert "Noël en Bretagne" enregistré par son équipe technique le 17 d...
Publié le 8 Décembre 2021
par Source Celtique #2
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Les batraciens vivant dans le secteur des Landes de la Poterie en Bretagne, site classée Natura 2000, vont pouvoir traverser le route sans craindre d'être écrasés !
Esther Buitekant Publié le - Mis à jour le
"L'amour pour les hérissons consiste d'abord à franchir une route", écrit Jean Giraudoux dans Électre, sa célèbre pièce. Mais les hérissons ne sont pas les seuls à mourir sur les routes de France. Les grenouilles, crapauds et autres tritons sont également nombreux à connaître le même sort. Comme le rapportent notre confrères de 20 minutes, la commune de Lamballe-Armor en Bretagne a donc pris une décision radicale pour arrêter l'hécatombe : fermer purement et simplement la route départementale 28 que onze espèces protégées et souvent menacées traversent chaque année à la période de reproduction.
Avant de prendre cette décision, l’agglomération Lamballe Terre et Mer a tout tenté. Depuis 2016, et avec l'aide de l’association Vavarmor Nature et de ses bénévoles, de nombreux "crapaudromes" ont été installé pour protéger la traversée des batraciens. 4.000 animaux ont ainsi pu être sauvés. La fermeture temporaire de la RD28 de décembre à mars a ensuite été décidée, mais la collectivité souhaite aujourd'hui aller plus loin.
"Une première nationale"
La RD28, surnommée la "route des grenouilles" sera donc fermée sur 750 mètres, et une déviation va être mise en place. "On espère montrer la voie de la préservation de la biodiversité à l'échelle nationale", a déclaré à franceinfo Jérémy Allain, conseiller délégué à la biodiversité de Lamballe. Les responsables de Lamballe-Armor évoquent une "première nationale" et "une décision forte en termes de protections environnementales".
Une décision qui été accueillie avec un véritable enthousiasme, même si certains riverains ont fait part de leur mécontentement. "Je suis pour la protection de la nature, mais il ne faut pas que les amphibiens passent avant les hommes", s'est notamment ému un habitant de la région auprès de franceinfo.