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Communiqué de presse de Bretagne Réunie, le 18 mai 2016 à 15 h 40

Le 26 juin 2016, aura lieu le referendum au sujet de l'aéroport de Notre-Dame des Landes imposé par le gouvernement, et tous les électeurs de Loire-Atlantique sont donc appelés aux urnes.

Ce referendum, organisé sur la question de l'aéroport, démontre une fois de plus le mépris envers des militants et sympathisants de la Réunification de la Bretagne, qui demandent inlassablement depuis 20 ans, une consultation populaire sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne.

Ce déni de démocratie en Loire-Atlantique est devenu intolérable !

Bretagne Réunie, des militants de 44=Breizh et de Dibab vont donc saisir cette occasion référendaire du 26 juin, pour faire signer la pétition "les 100.000", qui demande une consultation populaire sur la réunification, à la sortie des bureaux de votes de Loire-Atlantique.

Depuis le 1er janvier 2016, la loi sur la réforme territoriale octroie le droit d'option à un département qui demandera à changer de région.
C'est donc, pour la Loire-Atlantique, une possibilité de rejoindre la Région Bretagne.
La suite sur le PDF ci-dessous.

Nous étions 37.000 dans les rues de Nantes en septembre 2014, le 26 juin prochain, c'est 2.500 volontaires qui sont nécessaires, pour être présents devant la totalité des bureaux de vote de Loire-Atlantique, à raison de 4 heures par personne.

Car avec votre concours, cette action du 26 juin aura un impact considérable.

- Symboliquement : Cela sera probablement la première fois en France qu'une association fera signer une pétition en grand nombre à la sortie des bureaux de votes, et qui plus est, pour la démocratie par le biais de la demande d'un nouveau referendum !

- Médiatiquement : La couverture médiatique Notre-Dame des Landes va être très importante, elle va résonner au plan régional, national et probablement au niveau international. Les journalistes présents porteront un intérêt non négligeable à une telle action associative qui valorise l'expression populaire en faveur de la démocratie et de la réunification de la Bretagne.

- Au plan politique : Les Bretons restent plus que jamais mobilisés pour leur réunification, face à l'opposition des sphères politiques locales et hexagonales à quelques mois des élections présidentielle et législatives.

Merci de vous inscrire pour cette opération exceptionnelle, via l'adresse courriel contact [at] les100000.org , et seulement celle-là en précisant vos :
- Nom, prénom, n° de téléphone et votre créneau de présence : 9 h à 13 h ; 15 h à 18 h ; ou 9 h - 18 h si vous le souhaitez.
- Le bureau de vote et la ville de votre choix, sinon Bretagne Réunie vous indiquera des bureaux où vous pourrez aller.

Vous remerciant de votre attention et par avance de votre participation, soyez assurés, de nos plus amicales pensées bretonnes.

Jean-François Le Bihan, président de Bretagne Réunie

Bretagne Réunie
3 rue Harrouys
B.P 49032
44090 Nantes/ Naoned cedex
Tél. : +33 (0)9 72 25 06 60
+33 (0)6 82 67 19 46 tarif local, numéro non surtaxé.

contact [at] bretagnereunie.bzh
et, spécialement contact [at] les100000.org

40228-petition_100.pdf La pétition "les 100.000" pour la Réunification de la Bretagne. Source : Bretagne Réunie

©agence bretagne presse

C’est d’abord seul dans son studio, puis avec quelques compagnons de route, qu’Alan Stivell a concocté ce bel hommage au temps, inspiré par le rythme des saisons et la poésie. La profonde sérénité qui s’en dégage est portée par un « sound design » où voix, cordes, flûtes et percussions sont au service d’une musique contemplative, entre avant-folk et approche électronique innovante. Passé immémorial et modernité se rejoignent alors dans ce temps qui passe, an amzer.

Alan Stivell, c’est, d’abord, une originalité totale.

Non content de faire renaître, à son plus jeune âge, un instrument oublié, il en dessine, peu après, ses formes électriques.
Non content de faire fusionner la musique de ses racines avec le Rock, il ne s’arrête pas à ce mariage à deux, et puise à toutes les influences possibles : un éclectisme poussé à l’extrême.

Bien sûr qu’Alan Stivell est LE chantre de la Musique celtique, et même son concepteur.

Mais ceci pourrait faire oublier qu’il poursuit la quête d’une Musique Globale. Rien d’immodeste dans cette recherche : seulement une attirance irrésistible et rare pour toutes les musiques, dans l’espace et le temps.

Si on écoute ses 24 albums, difficile de ne pas y trouver les influences des principaux genres musicaux, les références de diverses époques, de l’Antiquité aux acquis de l’électronique et l’évocation de beaucoup de peuples.

La culture la plus chère à son coeur reste cependant au centre de son oeuvre. D’ailleurs, une musique vraiment universelle pourrait-elle exclure la musique celtique ?

De même, sa voix navigue au gré des émotions et des envies, à travers différents styles, différents timbres, différents âges, libérée de la pesanteur
– en particulier par des placements rythmiques très personnels -.

Les mots qu’il pose dessus, de lui ou d’autres auteurs, voyagent comme ses musiques, comme ses voix, d’un style et d’une langue à l’autre (jusqu’aux prononciations locales et à l’intérieur d’un même texte). Les plus artésiens pourraient s’y perdre.

Lui-même poursuit tranquillement son chemin.
Et son public semble ne pas perdre un fil, ou une corde de harpe, qui le lie à lui, depuis cinquante ans, pour certains, ou cinq jours, pour d’autres.