COVID-19 L'acteur pense que la survie de l'identité nord-irlandaise est en jeu

Liam Neeson lance l’alerte. L’acteur, qui a toujours été très impliqué dans le combat pour les droits des artistes, a déclaré que le soutien post-pandémie du gouvernement nord-irlandais pour les artistes (d’environ 35 millions d’euros), annoncé en juillet dernier, était largement insuffisant. Pour lui, ce n’est qu’une « bouée de sauvetage » pour un secteur en grave péril, d’autant qu’aucune décision n’a été prise pour allouer ces fonds.

« J’ai fait mes débuts dans la scène artistique d’Irlande du Nord dans les années 1970, au Lyric Theatre de Belfast pour être précis. J’ai fait l’expérience des dangers physiques que la pratique de mon art pouvait comporter alors même que ce théâtre n’a jamais fermé ses portes, même au pire du conflit nord-irlandais (…) Je ne peux dire à quel point cet argent est vital, pour assurer le bien-être de la communauté artistique et des 8.000 personnes qui vivent dans toutes les branches des arts en Irlande du Nord », a-t-il déclaré dans un message pour les responsables du Lyric Theatre, relayé par le BBC.

Agir vite

Se décrivant comme un « homme irlandais et fier de l’être », l’acteur insiste sur le fait que l’existence même de la culture irlandaise est en jeu et qu’il est urgent d’agir. « La culture est le compas de notre société, notre étoile du berger. Si nous perdons ce compas, nous nous perdons nous-mêmes », a-t-il conclu.

D’autres artistes tels que Van Morrison, Snow Patrol, ou Ash ont également fait entendre leurs voix ces dernières semaines pour alerter les autorités sur le besoin d’aide pour l’industrie musicale d’Irlande du Nord.

Agir vite

Se décrivant comme un « homme irlandais et fier de l’être », l’acteur insiste sur le fait que l’existence même de la culture irlandaise est en jeu et qu’il est urgent d’agir. « La culture est le compas de notre société, notre étoile du berger. Si nous perdons ce compas, nous nous perdons nous-mêmes », a-t-il conclu.

D’autres artistes tels que Van Morrison, Snow Patrol, ou Ash ont également fait entendre leurs voix ces dernières semaines pour alerter les autorités sur le besoin d’aide pour l’industrie musicale d’Irlande du Nord.

Les établissement qui ne servent pas de nourriture devraient obtenir le feu vert pour rouvrir très prochainement

Le gouvernement irlandais vient de l’annoncer : les irish pubs, fermés depuis mars, devraient tous pouvoir rouvrir d’ici la fin septembre. Une excellente nouvelle, destinée à sauver les quelques 1000 établissements, actuellement menacés par la faillite. Un assouplissement bienvenu des restrictions anti-Covid-19, mais qui va poser de nouveaux défis, alors que l’Irlande observe une recrudescence de cas de coronavirus sur son territoire.

Le gouvernement irlandais assouplit ses restrictions

C’est une question épineuse : le gouvernement doit-il maintenir la pression sur la situation sanitaire, en prolongeant la fermeture des irish pubs les plus fragiles ? Ou doit-il faire fit de la courbe ascendante de cas de coronavirus, pour mieux relancer l’économie des pubs ?

Jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement avait joué la montre, n’autorisant que les irish pubs servant de la nourriture à accueillir du public. Néanmoins, l’inégalité de traitement concernant les irish pubs ne proposant que du débit de boisson avait fortement été critiqué par la population irlandaise.

A cela, s’était ajouté la faillite de certains irish pubs historiques du pays (dont celui de Dalkey) : une situation inacceptable pour les irlandais, qui avaient alors reprochés au gouvernement de fournir une aide ridicule aux propriétaires de pubs en difficulté.

Expliquez-moi pourquoi un irish pub proposant de la nourriture et des boissons aurait plus le droit qu’un irish pub lambda d’ouvrir ? a déclaré un propriétaire d’irish pub. C’est du n’importe quoi. Tous les établissements respectant les directives de santé publiques devraient avoir le droit d’exercer leur activité.

Sous pression, il semblerait que le gouvernement ait fini par céder. C’est dans un contexte de crise (où les cas de coronavirus progressent de façon alarmante), que l’État semble en mesure de revoir sa copie. Ainsi, le cabinet devrait se réunir plus tard dans la journée pour fixer une date de réouverture “officielle”.

D’après les premiers bruits de couloir, cette réouverture devrait être effective d’ici la fin du mois de septembre. Mais attention, il y aura probablement des règles à respecter. Ainsi, une ébauche de ces règles aurait fuité la semaine dernière. Elle prévoirait notamment :

• de rendre le service à table obligatoire (interdiction de commander au bar),
• de demander au public de rester assis (y compris dans les zones fumeurs),
• de proposer des tables limitées à 6 personnes maximum, provenant de 3 foyers différents maximum,
• de privilégier la distanciation sociale de 1 mètre en chaque personne,
• de fermer les établissements à 23h30 impérativement.

La durée passée au sein du pub ne sera pas limitée et les salariés de chaque établissements devront porter des EPI (masques, visière…etc.), et se laver régulièrement les mains au gel hydroalcoolique.

Des contrôles seront probablement réalisés par les autorités compétentes afin de s’assurer au bon respect des règles de santé publique.

Il n’y a plus qu’à connaitre la date officielle : celle-ci devrait permettre aux propriétaires d’irish pubs de mieux se préparer à leur réouverture prochaine. Croisons les doigts pour eux !