Les Français sont invités à rester chez eux pour limiter la propagation du coronavirus. Le Mur des Podcasts d’Ouest-France propose de tenir un journal de bord. Personnalités, anonymes, journalistes de la rédaction racontent leurs journées en confinement. Avec des conseils de lectures, de films, de séries… Dans ce nouvel épisode, nous prenons des nouvelles d’Alan Stivell, confiné près de Rennes.

Les Français sont invités à rester chez eux pour limiter la propagation du coronavirus. Nous avons eu envie de maintenir le lien avec vous. Dans cette série de podcasts, nous donnons la parole à des personnalités, des sportifs, des anonymes, des salariés d’Ouest-France, votre journal, pour savoir comment ils vivent cette situation. Quelles sont leurs occupations pour ne pas tourner en rond, leur conseil de lecture, de films, de séries… Bienvenue dans votre journal de bord.

Dans ce nouvel épisode, nous prenons des nouvelles de l’auteur et compositeur breton Alan Stivell. Confiné dans sa maison de Betton près de Rennes, il évoque ses journées et de la façon dont il les occupe. "Je suis privilégié, j’ai une maison, un jardin et un studio pour faire de la musique. J’aurais presque honte. Je fais partie des gens qui vivent le moins mal ce confinement. En plus, ma tournée était terminée. Il y a juste eu la nuit bretonne de Paris annulée. La question se pose sur deux festivals cet été, mais j’ai la chance d’avoir un planning qui prévoyait un travail à la maison pendant cette période."

L’artiste breton profite de cette période pour travailler à une "nouvelle version de la symphonie celtique. Il y a un mélange d’espoir et de mélancolie dans ce morceau, et c’est très en rapport avec la période. J’ai entamé une course contre l’âge qui me pousse à travailler de manière intensive. Donc cette période où je travaille beaucoup ne me dérange pas. En plus j’arrive à lire actuellement le roman de Franck Darcel. Des choses que je ne m’autorisais pas ces derniers temps."

Alan Stivell par ce temps de crise "en espérant qu’il amène un changement global." Il évoque les disparitions récentes de Louise Ebrel et Donatien Laurent et donne une petite idée aux personnes à la maison : "Et si c’était le moment d’apprendre quelques mots de breton ?"

Bonne écoute.