Entre le milieu de l’hiver et le début du printemps, la nature est en équilibre, le sol gelé n’a pas encore dégelé mais la période la plus sombre de l’année est passée. Exactement entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, ce sabbat païen appelé Imbolc marque le tournant.
Le mot “Imbolc” signifie “dans le ventre”, ce qui fait penser à un animal dans le ventre de la terre, qui se réveille lentement de son hibernation. Ce jour est un appel à allumer un feu dans le ventre, pour réchauffer et dégeler les espaces qui étaient gelés et dormants.
Imbolc est un temps d’organisation avant de planter des graines et tend à être un sabbat calme et introspectif. Il s’agit d’un sabbat que vous pouvez choisir de passer complètement solitaire, car il s’agit surtout de travail intérieur et de réflexion personnelle, de recalculer la trajectoire de votre vie et de vous assurer que vous vous dirigez dans la direction où vous voulez arriver.
Imbolc est un temps pour célébrer Brigid (Brighid, Bride, Brigit), une déesse païenne tellement appréciée que son culte a été intégré dans l’église chrétienne sous le nom de St Bridget.
C’est une déesse de la guérison, de la poésie et de la forge. C’est une déesse du feu, du soleil et du foyer. Elle apporte la fertilité à la terre et à ses habitants et est étroitement liée aux sages-femmes et aux nouveaux-nés. Elle est la triple déesse, mais à Imbolc, elle est dans son aspect de jeune fille.
Brigid était considérée comme l’un des plus puissants dieux celtiques, la fille du Dagda, le plus ancien dieu du panthéon celtique Tuatha du Danann.
Selon les mythes relatifs à la naissance de Brigid, elle serait née avec une flamme dans la tête et aurait bu le lait d’une vache mystique venue du monde des esprits. On attribue à Brigid le tout premier keening, une plainte traditionnelle pour les morts pratiquée lors des funérailles par les femmes irlandaises et écossaises.