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Bienvenue sur le blog Source Celtique #2 - Blog hommage, à Alan Stivell Cochevelou, retour sur les chemins de terre d'un Barde Breton..."kentoc'h mervel eget em zaotra"

Le comité finistérien sur le loup fera-t-il des petits ? (letelegramme.fr / 23.12.22)

Publié le 23 Décembre 2022 par Source Celtique #2 in Infos

Une première réunion officielle du plan loup s’est tenue le 14 décembre, en préfecture du Finistère. La Confédération paysanne demande qu’il soit élargi aux trois autres départements bretons. (Photo d’illustration EPA)

Une première réunion officielle du plan loup s’est tenue le 14 décembre, en préfecture du Finistère. La Confédération paysanne demande qu’il soit élargi aux trois autres départements bretons. (Photo d’illustration EPA)

Le premier comité de pilotage encadrant l’application du plan loup en Bretagne s’est tenu en préfecture de Quimper, le mercredi 14 décembre 2022. La Confédération paysanne plaide pour l’élargir aux autres départements bretons.

Le sujet pouvait crisper, tant les intérêts et les visions divergent, quand il s’agit d’évoquer le retour du loup sauvage en Bretagne. La première réunion officielle du plan loup sur le territoire s’est déroulée en préfecture du Finistère, à Quimper, le 14 décembre dernier, « dans une atmosphère calme et posée », ont expliqué les participants. Autour de la table : les représentants de l’État, dont le directeur départemental des territoires et de la mer, Stéphane Buron, ainsi que des agents de l’Office français pour la biodiversité.

Le préfet national référent du plan loup, Jean-Paul Celet, qui s’est exprimé dans les colonnes du Télégramme, fin novembre, a fait le point devant des représentants de syndicats agricoles (FDSEA et Confédération paysanne), des présidents ou délégués des sociétés de chasse 22, 29 et 56, des associations de défense de l’environnement, des randonneurs ou encore des membres du Parc naturel régional d’Armorique (PNRA).

« Un exposé rassurant »

« On nous a présenté clairement et calmement la situation nationale du loup, expose cet éleveur, qui se dit rassuré. Le nombre de prédations et de brebis tuées n’augmente pas proportionnellement à la hausse de la population de loups en France (de 500 à 930 loups enregistrés en trois ans). Cela semble indiquer que les mesures de protection commencent à fonctionner ».

Dans un communiqué, ce jeudi 22 décembre, la Confédération paysanne salue aussi « la réactivité de l’administration à déclencher le plan Loup dans le département ». Vingt-sept communes finistériennes figurent désormais en « cercle 2 » ou zone de prédation probable. Il s’agit de celles ayant enregistré des prédations en 2022 et plus largement de l’ensemble pastoral « monts d’Arrée ». Les éleveuses/eurs qui le souhaitent peuvent prétendre à des aides aux investissements matériels de protection des troupeaux (clôtures électriques), au financement et à l’entretien des chiens de protection des troupeaux ainsi qu’à un accompagnement technique.

Le reste du département du Finistère est classé, lui en « cercle 3 » ou zone d’expansion possible, avec du conseil, de l’aide à l’achat d’un chien de protection de troupeaux et de l’accompagnement technique.

« On veut un arrêté dans chaque département breton »

Ce « cercle 3 » se limite pour l’instant au Finistère mais la Confédération paysanne préconise aujourd’hui son élargissement aux départements voisins. « On sait que la dynamique actuelle des populations de loups favorise leur dispersion. La présence du loup est amenée à être durable et a été documentée en Ille-et-Vilaine. On sait encore que les loups peuvent parcourir rapidement de longues distances. Celui observé en Finistère a forcément déjà traversé les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan », note le syndicat.

Dans ces conditions, la Confédération paysanne juge utile d’alerter les trois préfets concernés. « Nous allons leur demander de prendre un arrêté pour classer chacun de leur département en cercle 3 du plan loup. L’anticipation et la concertation paysans-naturalistes-pouvoirs publics sont indispensables pour aborder plus sereinement et dépassionner le débat sur les grands prédateurs. »

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